jeudi 15 août 2013

la théorie du portillon

Melzac avait, au moins partiellement raison.
Dans des circonstances normales, notre système nerveux ne véhicule qu'un seul signal douloureux à la fois.
En soins palliatifs, le phénomène devient beaucoup plus large.
Contrôlez le symptôme # 1 et à toute allure le numéro # 2 devient le numéro # 1 et le patient n'est pas plus heureux.
Bien sûr, ce n'est pas toujours le cas.
Mais c'est le mien, la douleur physique s'est estompée, probablement à cause de la modification de ma médication.
Puisque je suis moins souffrant, je trouve le moyen d'être plus dépressif.

le cycle de l'enfer

1 commentaire:

  1. C'est normal alors pourquoi ne pas te prescrire des antidep ? T'as rien à perdre mon vieux. Tu verras la vie en rose pâle.

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