Depuis l'aube de mes souvenirs, je n'ai jamais ressenti le moindre amour pour mon père. Mais depuis déjà bien trop longtemps l'amour que je porte à ma mère est teinté de pitié.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas eu une vie facile. Elle a accouché d'une trâlée (6) d'êtres bizarres,tous plus ou moins fonctionnels. Et elle sombre lentement dans une démence d'autant plus infernale qu'elle se blâme pour tous les avatars dont la vie l'a gavée.
L'amour teinté de pitié c'est ce qu'il y a de pire mais elle ne connaît p-ê pas tes sentiments !
RépondreSupprimerJe lui dis souvent qu'elle fait dur mais jamais qu'elle est folle.
RépondreSupprimerle bon fils
c'est très bien. Elle fait dur. Elle doit beaucoup aimer.
RépondreSupprimerLe moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas eu une vie facile.
RépondreSupprimerElle a accouché d'une trâlée (6) d'êtres bizarres,tous plus ou moins fonctionnels.
Et elle sombre lentement dans une démence d'autant plus infernale qu'elle se blâme pour tous les avatars dont la vie l'a gavée.
la vie dure (parfois trop longtemps)
Si au moins les enfants n'étaient pas obligés d'être témoins de "ça" !
RépondreSupprimerLes miens ne le seront pas. À moins que je perde sans préavis, l'autonomie nécessaire pour me suicider.
RépondreSupprimerla chronique d'une mort annoncée